L’équivalence de l’âge chien/humain

puppy-chiot

Les chercheurs ont réussi à élaborer une nouvelle formule mathématique pour calculer « l’âge humain » des chiens.

La multiplication de l’âge de Médor par 7 n’est pas le bon calcul !

« Les chercheurs rappellent que les mammifères ont tous des éléments en commun, parmi lesquels des étapes physiologiques similaires, du développement du nourrisson à la puberté, la vieillesse et la mort. » Une étude comparative des différents stades du développement a donc été réalisée entre 320 humains et 104 labradors.
L’âge humain correspond à 16 fois le logarithme de l’âge canin, auquel on ajoute 31. Pas de panique, ça à l’air compliqué mais on vous explique tout.

Prenons l’exemple d’un chien de 2 ans.

Alors sur ce calculateur en ligne: https://www.rapidtables.com/calc/math/Ln_Calc.html

Vous entrez, juste après In, le chiffre 2, puis cliquez sur Calculate, vous obtenez alors un long chiffre dans Result. 0.6931471805599453 arrêtez vous au 4ème chiffre après la virgule.

Multipliez le logarithme par 16. Pour nous, cela fait donc 11,0896

On ajoute 31 : cela donne 42 . Notre chien de 2 ans a donc un âge équivalent à celui d’un humain de 42 ans.

« Cette formule se vérifie plutôt bien, car ils ont pu établir des corrélations précises entre les âges et certains stades physiologiques. On constate qu’avec leur calcul, les neuf mois chez le nourrisson correspondent bien au stade des sept semaines chez le chiot, à savoir l’arrivée de la dentition. Quand l’espérance de vie moyenne d’un chien de type labrador est de 12 ans, la formule amène à l’âge humain de 70 ans… soit la moyenne de l’espérance de vie humaine. »

 

« Il faut relever que cette formule a été construite à partir des labradors. Or, évidemment, les races de chiens ont quelques différentes, notamment en ce qui concerne l’espérance de vie. Mais les labradors ont une espérance qui se situe dans la moyenne, donc même si vous côtoyez un autre type de chien, cette formule reste plus fiable qu’une simple multiplication par sept. »

SOURCE : Virginie Fauroux LCI
Centre de recherche de l’université de Californie, San Diego.

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