L’hyper attachement

hyper Attachement

L'HYPER ATTACHEMENT : un phénomène en augmentation

Nous vous avons récemment parlé sur notre page facebook de l’augmentation de ce phénomène, l’hyper attachement…

Celui-ci était lié à un grand changement de notre mode de vie dû à la crise sanitaire (covid-19). Néanmoins, le phénomène n’est pas nouveau et d’autres situations peuvent en être la cause. Le chômage par exemple, peut-être une situation compliquée pour les personnes concernées, mais également pour leurs animaux. En effet, il s’agit parfois d’une période difficile qui peut durer dans le temps, des mois, parfois des années… Durant cette période, les personnes sont pour la plupart plus chez elle et peut-être même dans une certaine détresse psychologique qui les fait se rapprocher de leur animal de manière parfois excessive, beaucoup de sollicitations et l’acceptation de certains comportements inappropriés (bêtises, mendier à table, etc…)

Nous le savons bien, nos animaux savent être un soutien quand les choses vont moins bien, mais pour autant, ils ont besoin de cadre et de discipline.
Lorsqu’ arrive le jour où votre situation professionnelle change, c’est un grand bouleversement dans le quotidien de ces loulous. Plus d’absences, moins de disponibilités après le travail… Votre animal pourra vite se sentir exclu, abandonné et se retrouver en situation de grande détresse face à ce manque d’attention qui tranchera fortement avec toute l’attention qui lui était donnée auparavant.
Notons que même si le chat est également à même d’en souffrir, c’est pour le chien que le phénomène est le plus manifeste.

La détresse animale peut se manifester de différentes manières :

  • Changement de comportement progressif ou brutal.
  • Durant votre absence, aboiements intempestifs, dégradation de votre intérieur, problèmes de propreté. 
  • Déprime entraînant un manque d’entrain, une perte de l’appétit ou de la boulimie ou encore une hyper somnolence.
    La manifestation la plus grave de cette souffrance est l’auto-mutilation, le chien peut se ronger les pattes et la queue jusqu’au sang voir jusqu’à l’os, s’arracher les poils, se gratter frénétiquement jusqu’à créer une plaie.

Comment faut-il réagir ?

Dans un premier temps, il est nécessaire de consulter un vétérinaire, celui-ci sera à même de poser un diagnostique confirmant que le problème ne vient pas d’une autre pathologie et de mettre en place un traitement (local, si votre chien s’est blessé, voir homéopathique pour apaiser le loulou).
Ensuite, il est préférable de contacter un comportementaliste afin que celui-ci identifie quels comportements ont induit le mal-être et mette en place avec vous de nouveaux rituels à instaurer avec votre compagnon pour l’enrayer.
Nous avons évoqué l’exemple du chômage comme situation pouvant être à l’origine du phénomène d’hyper attachement, néanmoins il en existe d’autres, l’arrivée d’un bébé dans la famille par exemple peut engendrer une angoisse chez un loulou car le temps et l’attention qui lui étaient accordés sont quelque peu réduits. Un déménagement, l’adoption d’un nouveau compagnon, un changement de mode de vie… Une fois encore ces situations se régleront avec un peu de patience et de bienveillance, quelques conseils avisés de professionnels du bien-être animal et de nouveaux rituels à mettre en place avec votre animal.
Nous espérons que cet article vous aidera si vous êtes confronté à cette situation, mais mieux encore, nous espérons qu’il vous apprendra à l’anticiper et donc à l’éviter 😉

 

Parlons peu, parlons poids

surpoids

Une petite friandise par ci, une croûte de fromage pas là, si vous êtes parfois tenté d’accorder quelques petits plaisirs à vos loulous, pourquoi pas, mais toujours en respectant ses besoins et son métabolisme. Lui faire plaisir est une démarche pleine de bonnes intentions, mais en faisant cela vous risquez de favoriser une prise de poids et d’entraîner sans le vouloir des conséquences désastreuses sur la santé de votre loulou. En effet, le surpoids et l’obésité sont facteurs de diabète, de cholestérol ainsi que de problèmes cardio-vasculaire et d’arthrose réduisant ainsi l’espérance de vie des animaux qui en souffrent.

Comment allier plaisir et équilibre ?

Tout d’abord, déterminer les besoins de votre animal et les respecter.

Pour cela, on adaptera la ration alimentaire à :

– Son poids de forme

– Son âge

– Son activité

– Son métabolisme

– Sa race

En effet, vous devrez tout au long de la vie de votre compagnon vous adapter à ses besoins aussi bien en terme d’alimentation que d’activité. Chiots et chatons auront besoin de croquettes de qualité et adaptées à leur âge, ils auront également besoin de beaucoup de sommeil mais également d’une activité physique et de stimulation intellectuelle, jeux de balles, cache-cache etc… soyez créatifs ! 

Il en sera de même pour les adultes, où le choix de l’alimentation et des quantités se fera en fonction du mode de vie de l’animal : actif/casanier, stérilisé ou pas…

Tous ces paramètres seront à prendre en compte pour évaluer les apports dont votre compagnon aura besoin. Il existe beaucoup de possibilités en terme d’alimentation : Barf, croquettes, rations ménagères… votre vétérinaire sera le plus à même de vous conseiller.

Les seniors quant à eux, n’auront plus les mêmes besoins alimentaires. leur activité tend à diminuer, et leur métabolisme est ralenti, leur régime alimentaire doit donc être peu à peu modifié pour répondre à ses besoins spécifiques. https://www.doctissimo.fr/animaux/chien/alimentation-chien/nourrir-un-chien-age

Si votre compagnon est concerné par le surpoids, demandez à votre vétérinaire de vous aider. Il déterminera le poids idéal de votre animal et vous expliquera comment parvenir à lui faire perdre les kilos en trop :
– Exercice physique régulier et adapté afin de le muscler en même temps qu’il maigrit.
– Régime amaigrissant diététique riche en fibres et pauvre en matières grasses, avec des rations adaptées et pas d’écarts.
– Pas de friandises en plus de sa ration.
– Pas de restes de table.
– Ne pas lui faire sauter de repas.

Petit résumé pour un chouchou en bonne santé :

 Une alimentation de qualité et des quantités adaptées à son métabolisme. De l’exercice, lui aussi adapté au besoin de votre animal, un chihuahua n’aura pas autant besoin de se dépenser autant qu’un berger allemand par exemple et un senior devra se ménager un peu plus qu’un petit jeune.

 Notons que pour être en bonne santé physique, le moral aussi doit être au beau fixe !! 

 Il est important de stimuler intellectuellement nos compagnons, et ce, sans les envahir pour autant. Ils sont tous différents et c’est à vous «maîtres » qu’il incombe de trouver un équilibre.

Nous rappelons toutefois que la prise de poids peut-être indépendante du manque d’exercice ou d’un surplus d’alimentation auquel cas elle cache peut-être d’autres pathologies, n’hésitez pas à demander l’avis de votre vétérinaire.

La piroplasmose

tique
Tique-piroplasmose chez le chien.

Les infestations par les tiques sont saisonnières

Dans le nord de la France, ce phénomène est plus présent au printemps et à l’automne, nous entrons donc dans une période à risques

Le risque d’infestation est beaucoup plus important dans certains environnements propices à leur développement, comme les zones boisées, les champs et les herbes hautes. Attention donc aux promenades hors de la ville.
Le véritable danger des tiques réside dans les nombreuses maladies qu’elles peuvent transmettre aux animaux.

Les tiques se nourrissent du sang des animaux sur lesquels elles se fixent pouvant causer ainsi, en cas d’infestation massive, une anémie chez l’animal qui en est l’hôte.
Selon leur stade de développement et la quantité de sang qu’elles ont ingérée leur taille varie. 

Les tiques mesurent de quelques millimètres (tique à jeun) à plus de 1 centimètre lorsqu’elles sont gorgées de sang. À la différence des puces, les tiques ne se déplacent pas sur l’animal.
Elles grimpent sur lui lorsqu’il passe dans les zones où elles sont présentes, se fixent en lui en mordant la peau et restent ensuite accrochées. On les retrouve donc, le plus souvent, sur les zones du corps proches du sol et de la végétation : pattes, ventre, cou, flancs, museau…

Les principales maladies transmises par les tiques aux chiens :

La piroplasmose
L’ehrlichiose et les anaplasmoses
La borréliose, appelée en médecine humaine maladie de Lyme.
L’hépatozoonose, maladie parasitaire rare en France, contractée par ingestion d’une tique.

Certaines tiques sécrétant une toxine peuvent provoquer une paralysie transitoire chez le chien.
Notons que si le chat est également sujet à être l’hôte des tiques, il est rare que celui-ci soit infecté par les maladies que celle-ci transmet. Sauf cas d’immunodépression. Toutefois, il ne sera pas épargné par l’anémie.

LA PIROPLASMOSE

Elle reste la maladie la plus répandue et est une affection grave pour le chien. Des traitements sont possibles, mais la maladie peut laisser des séquelles, la prévention contre les tiques est donc primordiale. 
Il s'agit d'une maladie parasitaire, transmise par la salive de la tique femelle.
Une fois entré dans l'organisme de l'animal, ce parasite va provoquer une destruction des globules rouges et l'affection peut rapidement être fatale. 

Les signes cliniques de la piroplasmose sont un abattement, une perte d'appétit, une anémie sévère, des vomissements et une forte fièvre. L'un des symptômes caractéristiques est une coloration anormale des urines (marron, rouge).
Cette couleur est le résultat de la filtration par les reins des globules rouges détruits dans le sang. Une atteinte rénale grave est donc l'issue fatale de la piroplasmose si elle n'est pas traitée à temps. Lors de cette affection, on observe aussi une pâleur des muqueuses conjonctives et des babines, un indice qui doit amener à consulter le vétérinaire en URGENCE, car il s'agit d'une pathologie foudroyante pouvant causer la mort du chien en moins de 48 h.
Tique accroché à un chien

Les symptômes de la maladie ne sont pas toujours aisés à reconnaître avec certitude, car, parfois les tiques peuvent tomber avant que vous n’ayez pu les voir ne laissant que peu d’indices de leur passage, à part une éventuelle petite rougeur, petite boursouflure, qui reste difficile à déceler. Votre animal peut donc avoir été parasité par des tiques sans que vous ne vous en soyez rendu compte. 

Seul le vétérinaire pourra poser un diagnostic définitif grâce à une analyse de sang.
Si le test se révèle positif, un traitement d’attaque doit être mis en place très rapidement. 

Le vétérinaire aura recours a des injections. Ce traitement est généralement concluant (des séquelles au niveau des organes peuvent néanmoins persister). 

 Plus le traitement est tardif, plus le risque de complications et de séquelles hépatiques et rénales est élevé.

Il existe un vaccin préventif contre la piroplasmose envisageable chez le chien dès l’âge de six mois, néanmoins, il n’est pas efficace à 100 %. Si vous estimez que votre animal est particulièrement exposé aux tiques (vie ou sorties fréquentes à la campagne, balades en forêt, chasse…) parlez-en à votre vétérinaire, car cette injection ne fait normalement pas partie des vaccins classiques. Comme pour toute vaccination, elle nécessite un rappel annuel et la primo-vaccination se fait en 2 injections en général à 3 ou 4 semaines d’intervalle. Il faut donc s’y prendre suffisamment à l’avance pour que la protection soit effective à la saison des tiques, c’est-à-dire dès le début du printemps.

En plus de ce vaccin, l’inspection minutieuse de votre compagnon à poils après chaque sortie dans la nature est impérative, afin de repérer les parasites et les retirer rapidement avec un crochet à tiques. Vous pouvez trouver des tiques en inspectant soigneusement votre animal. Il est, en effet, parfois possible de les sentir en le caressant, ou, selon leur taille, de les voir directement. Elles peuvent être confondues avec une verrue ou un kyste, d’autant que certaines tiques sont de couleur rosée. Mais en regardant soigneusement à la base des poils, on peut voir la tête fixée à la peau et de petites pattes sur les côtés.

 N’arrachez jamais une tique à la main ou à la pince, car la tête risque de rester fixée dans l’épiderme du chien et le risque de contamination n’est alors pas écarté.
Retirez plutôt la tique avec un crochet spécial, cette méthode est très simple et permet de l’enlever sans aucun risque. On estime que la tique doit être proprement retirée dans les 24 à 48 h pour limiter les risques de transmission. Enfin, l’utilisation d’un produit anti-parasitaire renouvelé fréquemment est la prévention la plus sûre contre la piroplasmose, car elle permet d’intoxiquer la tique au contact du poil avant même qu’elle ne commence à piquer.

Attention, n’utilisez jamais un produit anti-tique prévu pour les chiens sur un chat sans l’avis de votre vétérinaire. Certains de ces produits sont mortels pour eux !!
Lire notre précédent article sur la permethrine.

Un tuto pratique pour enlever une tique :

Intoxication à la perméthrine chez le chat

perméthrine

Le soleil est de retour et les puces aussi… il est bien sûr nécessaire de traiter nos loulous, mais ce, en toute sécurité.                                                              Mise en garde sur le risque d’empoisonnement du chat au produit anti-puces.

Celui-ci est malheureusement assez fréquent et peut avoir des conséquences dramatiques, il est donc vivement recommandé dans un premier temps de LIRE les notices associées aux anti-parasitaires ! Car si certains s’utilisent aussi bien chez le chien que chez le chat (attention toutefois à respecter la posologie) ce n’est pas toujours le cas et il est indispensable de vérifier la composition du produit. En effet, tout traitement composé de molécules de la classe des pyrethrinoides sont à proscrire chez le chat ! Focus sur la PERMETHRINE qui est une molécule présente dans de nombreux produits antiparasitaires destinés aux chiens et qui sont utilisés sur les chats par des propriétaires mal informés de cette toxicité. Si vous avez les deux espèces (chat et chien) et que vous traitez le chien avec un produit anti-parasitaire contenant de la perméthrine, il est conseillé d’éviter tout contact entre chien traité et chat pendant au moins 12 heures. Ceci afin d’éviter tout ingestion par comportement de léchage de la part de votre chat sur son ami le chien.  Le chat est dépourvu d’un enzyme essentiel pour la métabolisation de cette molécule au niveau du foie, il ne faut donc pas grand-chose au chat pour être intoxiqué par celle-ci.

Les premiers symptômes sont avant tout NEUROLOGIQUES et peuvent survenir très vite, se manifestant par des spasmes musculaires et parfois une agressivité du chat envers vous ou ses congénères.
hyperthermie avec une hypersalivation
Mydriase (pupille dilatée)- cécité temporaire
Démarche vacillante – incoordination motricité
Convulsions – contractions – tremblements
Et malheureusement, si ces convulsions ne sont pas maîtrisées rapidement avec le traitement, des séquelles irréversibles au niveau du cerveau ( œdèmes) , peuvent être présentes si le chat survit.
On peut aussi noter des signes digestifs et respiratoires :
Vomissement
Diarrhée
Anorexie
Détresse respiratoire – tachypnée

Sont autant de symptômes qui doivent vous alerter.
Si le mal est fait, il faut agir VITE. Première étape (celle-ci doit être mise en place MAXIMUM 1 h après application du produit, le plus tôt sera le mieux.): le laver avec du liquide vaisselle, ne soyez pas choqué, c’est sans danger et très efficace dans ce cas pour sauver la vie d’un loulou. L’eau ne devra pas être trop chaude, ce qui risquerait d’accélérer la diffusion du produit, puis, gardez le bien au chaud pour éviter un choc thermique. Dès lors, on fonce chez le vétérinaire le plus proche, même si aucun antidote spécifique pour le traitement de l’intoxication à la perméthrine n’existe, il est nécessaire  de mettre en place un traitement symptomatique (éviter les signes neurologiques) L’arrêt des convulsions ou tremblements et le maintien d’une température corporelle normale sont les deux critères à viser dans le traitement.

 

Une fois pris en charge par une équipe médicale, il ne vous sera plus possible de faire grand chose malheureusement si ce n’est attendre. Et sans vouloir être alarmiste nous désirons tout de même rappeler que le taux de MORTALITE chez le chat lié à cet empoisonnement est de 15% !!!

Donc ! Nous serons d’accord pour dire que mieux vaut prévenir que guérir et qu’en cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander l’avis d’un vétérinaire ou d’une auxiliaire vétérinaire.  

Un article un peu long mais si cela peut vous éviter des drames…